Shanti Travel

24 heures à Rangoon, début d’une chronique birmane

PagodeLe sourire et l’élégance des Birmans

En cette matinée de janvier, ma trépidante amie Fa et moi débarquons à Rangoon via Kuala Lumpur. Nous avons à peine posé une patte sur la terre birmane qu’un sourire taquin nous vient aux lèvres en pensant à nos amis restés en France. Il fait un froid glacial à Paris. La chaleur est douce ici. L’œil affûté, nos neurones déjà en ébullition, nous découvrons avec admiration la population birmane.L’élégance des femmes, leurs caracos de couleur pastel et leurs pagnes aux délicieux motifs. Celle de leurs maris vêtus de simples longyis. Le sourire franc, direct et sincère des birmans nous va droit au cœur. Chronique d’une conquête annoncée…

 

Rangoon et son charme suranné

Après une pause détente, nous nous rendons dans le cœur de Rangoon, avec son architecture coloniale et son charme suranné. Ses larges avenues sont bordées de splendides maisons tantôt roses, tantôt vertes. On y croise de vieilles femmes aux chapeaux de paille pointus, des jeunes filles aux joues couvertes de Tanaka, des hommes aux longs cheveux de soie. Nous faisons semblant de jouer au go avec des néo-punks birmans aux cheveux peroxydés, accroupies à l’asiatique sur le sol. Après une pause photo au sein des rails désaffectés de Rangoon, nous filons à la Shwedagon.

 

Shwedagon, la majestueuse

Comme ne le dirait pas Rimbaud, c’est vraiment super canon. La plus grande des pagodes birmanes et ses 700 tonnes d’or valent le détour. Nous y resterons jusqu’à une heure avancée de la nuit, à la fois émerveillées par la beauté rutilante du lieu et grisées par nos discussions avec les moines.

Visite du marché de Bogyoke et non-dégustation

Le lendemain, nous filons au marché Bogyoke. Bruyant, animé, coloré, le marché s’avère terriblement sympathique. Près de nous, des Birmans attablés autour d’un chaudron attendent avec une gourmandise des plus réjouissantes – et surprenantes- de déguster des abats frits. Etrangement, nous nous abstenons de les rejoindre. Des vieux mâchent et crachent du bétel. Des vieilles fument le cigare. Alanguies, nous discutons avec un Birman francophone d’Alexandre Dumas, du cardinal de Richelieu et des trois mousquetaires. Le temps semble suspendu, tandis qu’à quelques pas, s’étalant sur des centaines de mètres, sont exposés des émeraudes, rubis et autres saphirs.

Cette journée riche en rencontres, se termine par la découverte surprenante de la scène artistique rangounaise en pleine évolution.  Nous avons la chance de rencontrer un jeune artiste d’art contemporain qui nous offre une vision différente de Rangoun, cité en mutation.

A suivre…

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