C’est durant les années 1970 qu’apparaît le terme d’éco-tourisme au cours des discussions sur le développement durable, mais il n’est défini pour la première fois qu’en 1992 par la Société Internationale de l’Eco-tourisme comme une forme de voyage dans des espaces naturels qui soit engagée et responsable, et qui permette la préservation de l’environnement et du bien-être des populations. L’éco-tourisme est donc une composante du tourisme durable, car il vise à la préservation des espaces naturels en minimisant l’impact humain sur l’environnement. Mais l’éco-tourisme nécessite une définition à part entière car l’une de ses caractéristiques est d’être tourné vers la découverte des écosystèmes et d’impliquer activement les populations locales et les voyageurs dans leur sauvegarde par l’éducation et la sensibilisation à l’environnement.
En quoi consiste l’éco-tourisme ?
Concrètement, l’éco-tourisme se pratique en petits groupes dans des espaces naturels et est encadré par des petites structures qui sont le plus souvent des entreprises locales. Le but de l’éco-tourisme est de protéger l’environnement, tout en profitant à l’économie locale : il vise à faire bénéficier les populations locales d’emplois et de revenus, et est également à l’origine d’avantages économiques octroyés aux divers organismes qui participent à la préservation de l’environnement. Cette forme de tourisme alternatif promeut également l’équité dans la redistribution du prix du voyage ainsi qu’une valorisation juste et équitable de l’économie locale, ce qui le rapproche également du tourisme solidaire.
L’éco-tourisme, de plus en plus plébiscité
De plus en plus d’acteurs du tourisme s’engagent dans ce sens face à la demande croissante de voyageurs prêts à s’impliquer et leur proposent ainsi un tourisme considéré comme plus juste et plus en phase avec la prise de conscience concernant l’impact humain sur l’environnement. Les voyageurs peuvent désormais découvrir des espaces naturels en respectant leur équilibre et en interagissant avec les communautés locales qui participent à leur accueil, par exemple en préparant des repas locaux et en proposant des hébergements chez l’habitant. L’un des principaux enjeux de l’éco-tourisme aujourd’hui est d’assurer que les voyageurs n’affluent pas tous au même moment dans ces espaces naturels qu’ils souhaitent aider à préserver, car la pression sur l’environnement augmente avec leur nombre : c’est pour cela que le Bhoutan, par exemple, fait en sorte de limiter le nombre de voyageurs sur son territoire.
Bornéo, une réussite d’éco-tourisme
Si vous souhaitez vous aussi voyager selon les principes de l’éco-tourisme, vous pouvez par exemple vous rendre sur l’île de Bornéo, où de nombreuses initiatives d’éco-tourisme ont vu le jour comme le Punington Eco Camp auquel vous pouvez vous rendre lors d’un voyage à Bornéo. Cette île de Malaisie renferme une biodiversité extraordinaire, ainsi que de nombreuses richesses culturelles propres aux nombreuses ethnies qui l’habitent comme les
Murut et les Kelabi,
chez qui vous pouvez vivre une expérience en immersion, en harmonie avec la nature. En effet, ces peuples vivent dans des régions telles que Sarawak et Sabah, lieux encore épargnés du tourisme de masse et par conséquent comptant parmi les plus sauvages et préservés de l’île de Bornéo.