Introduction au Ladakh et à la région du Changtang
Déjà, commençons par un petit tour d’horizon de la région : le Ladakh. Le Ladakh, c’est cette petite partie de l’Inde, à l’Est de l’Etat du Jammu & Kashmir, et qui, contrairement au reste de l’état, a une population majoritairement bouddhiste. L’environnement au Ladakh est principalement sec, car la région se trouve sur le haut plateau tibétain. C’est d’ailleurs parce que l’environnement et la culture du Ladakh sont très similaires à ceux du Tibet qu’on l’appelle souvent « Le Petit Tibet ».
Mais le Ladakh, ce n’est pas que des montagnes himalayennes et les cols carrossables parmi les plus hauts au monde, c’est aussi la zone du Changtang, à la frontière du Tibet. Sur ce plateau, les seules populations sont nomades, et vivent de l’élevage et du commerce qu’ils en dérivent. La majorité du plateau du Changtang a été classé réserve naturelle, afin de préserver cet incroyable environnement naturel. C’est l’un des rares endroits en Inde où l’on peut parfois observer des Kiangs (ânes sauvages du Tibet) et des grues à cou noir. Les conditions de vie au Changtang sont particulièrement difficiles compte tenu de l’altitude (supérieure à 4000m) et du climat désertique qui peut s’apparenter au climat en Arctique. C’est une zone montagneuse vaste, mais également ornée de magnifiques lacs dont le bleu intense de l’eau contraste à merveille avec l’ocre des montagnes et le blanc des sommets enneigés. Au Ladakh, vous pouvez découvrir 3 de ces fantastiques lacs d’eau salée du Changtang : le Tso Kar, le Tso Moriri et le Pangong Tso.
Le Tso Kar, sur la route de Manali
Le Tso Kar est le plus visité des lacs du Ladakh, car le plus accessible. C’est aussi le plus petit mais il est extrêmement renommé pour la beauté des paysages et la vie animale aux alentours. Situé à4600 mètresd’altitude, on le surnomme le Lac Blanc à cause des couches de sel et de borax qui recouvrent ses rives. Les observateurs d’oiseaux seront particulièrement comblés par le lac Tso Kar car de nombreuses espèces viennent s’abriter dans les marais aux alentours. Rapaces et volatiles, on trouve de tout ! Et si l’on imagine l’Inde comme un pays surpeuplé, toujours en action, on découvre une autre facette du pays. Ici, difficile de croiser plus d’une dizaine de nomades dans une seule et même journée. Une bonne bouffée d’air frais et l’occasion, en somme, de retrouver un peu de calme et de quiétude.
Le Tso Moriri, sur la route du bout du Monde
Le Pangong Tso, sur la route du Tibet
Voici donc mon tour d’horizon des principaux lacs du Ladakh. Certains penseront peut-être « un lac, c’est un lac, une fois qu’on en a vu un, on les a tous vu ». Et bien non, je ne pense pas. Chacun des lacs que j’ai pu visiter au Ladakh avait son propre attrait, son propre charme et se démarquait des autres de par son emplacement, des rencontres que nous avons pu y faire avec la population locale, de l’absence ou la présence de végétation, de l’état du ciel, du soleil et de l’ambiance donnée par la luminosité le jour de la visite. Pour moi, chacun des lacs a été une expérience unique avec des émotions et des souvenirs différents.
Au niveau de l’organisation, ces lacs ne se situent bien entendu pas les uns à côté des autres et si vous souhaitez les ajouter à votre parcours, il faut faire preuve de logique pour bien les intégrer. Nos experts du Ladakh sont à votre écoute et connaissent suffisamment bien la région pour préparer un itinéraire idéal. Contactez-les sur le site de Shanti Travel : http://www.shantitravel.com/fr/trek-himalaya-indien/trek-ladakh-zanskar/