Bali 21h, je fais mon sac en 10 mn et me voilà prête à partir. Départ prevu tôt demain matin pour les « Gili », ces charmantes îles au nord-ouest de Lombok, les îles voisines de Bali. Je n’oublierai rien, crème solaire et juste le nécessaire comme 2 sarongs (paréos), une robe légère, un maillot de bain et un bon bouquin pour me relaxer sans tralala au bord de l’eau. Nous serons deux et nous avons réservé rapidement un petit bungalow face à la mer.
Embarquement pour Gili Air !
6h30, le chauffeur sonne a la porte et nous conduit directement de Seminyak à “Padang bai”, port d’embarcation important de la côte est de Bali. Une heure et demie suffiront pour arriver au port. Tous genres de bateaux s’y côtoient, les ferries, les pêcheurs avec leurs bateaux à balanciers et les speeds boat. Nous avons choisi un speed boat, il nous faudra 1h30 sur ce bateau rapide pour nous rendre à Gilli Air. Les vraies vacances! Monter sur un bateau quelle que soit la taille du rafiot me réjouit d’avance. Nous embarquerons à 9h pour être sur les iles vers 10h30 /11h suivant si nous sommes les premiers, deuxième ou troisième à descendre car parfois il se dirige directement sur Gili Air, mais parfois il stoppe a Gili Trawangan ou même Lombok Singigi. Impossible de réellement savoir à l’avance…
Très impatiente d’y être….. Hum! Petite faim, vite avant d’embarquer nous prenons un riz comme les Balinais savent si bien le faire le matin, “Nasi campur”, (se prononce ‘nassi tchampour’) servi dans une feuille de bananier pliée, miam! Meillleur que tout, mais juste un peu pimenté; j’aurai dû lui dire de rajouter ce petit cône de sauce tomate « tidak pedas tolong » (pas pimentée svp).
Embarquement, embarquement!!! Vos boarding pass, Tolong (S’il vous plait). Aller, rentrez ou mettez-vous sur le pont à l’étage … Rentrez !!! Trop chaud déjà pour nous exposer, quoi que, nous allons longer la côte de Bali vers l’extrême Est et traverser le détroit de Lombok. Mon amie ne connait pas encore et la côte est si belle, le temps est mitigé, je lui laisse le choix. Finalement, elle ne veut pas s’exposer au soleil durant plus d’une heure, nous choisissons l’avant intérieur du bateau. Tout le monde est rentré à l’arrière, la climatisation est en marche, les sièges confortables, les retardataires se pressent et nous allons appareiller d’une minute à l’autre. Et puis nous attendons quoi, au juste ? Ha ! Nous y voilà, larguez les amarres ! Tiens, on dirait que le capitaine hésite à partir et l’équipage s’agite: nous venions juste de faire 50m et machine arrière, on rentre au port… Un souci ? Non! Non ! disent-ils, nous devons vérifier quelque chose. Ha! Ouf ! ils sont consciencieux… Bref, nous voilà contraints d’attendre, nous sommes obligés de descendre et finalement nous devons attendre un autre bateau car celui-ci ne quittera pas le quai. Cela crée des liens avec les autres voyageurs, on discute, on peste, on en plaisante et en même temps nous voilà rassurés de partir sur un autre bateau dans 1 heure ou 2.
Arrivée et découverte de Gili Air
Nous passerons Candidasa, l’extrême côte Est, puis la mer se met à faire des vagues petites et agitées et nous arrivons directement à Gili Air… Nous y voilà, eau turquoise, sable blanc, juste ce qu’il me faut pour oublier les petits désagréments. L’australo-chilienne avec qui nous avons sympathisé nous a fait rêver d’Amérique du sud avec ses grands espaces Chiliens et les anecdotes australiennes de ce beau pays où il fait encore bon vivre ; mais pour l’instant nous voilà sur une petite île d’Indonésie, toute petite, où nous allons nous reposer. Nous descendons l’échelle, nos bagages nous suivent directement sur la plage. On me passe mon sac qui est intacte. L’hôtel ne nous semble pas très loin du port mais nous avons le choix entre une charrette tirée par un cheval tres bien decoré et nos petits pieds pour marcher jusqu’aux bungalows. Le choix sera vite fait puisqu’il nous est demandé 5 euros pour faire 100m, nos pieds seront donc nos meilleurs amis.
Nous voilà à l’hôtel où nous nous sommes installées. Les lits sont confortables, une salle de bain gigantesque, mais l’eau de la douche est légèrement salée. Heureuses de nous allonger mais affamées, nous allons sur la plage grignoter un morceau et nous baigner. Masques et tubas, à nous les petits poissons! Ho ho, des tortues en veux-tu en voila! Elles sont là, imperturbables et magnifiques. Nous nageons dans la même eau sans différence.
Détente. L’eau est si bonne, si bleu et si calme, il y a peu de gens comparé à Bali. Le réceptionniste nous raconte que si nous partons à l’Est comme à l’Ouest en 1H30 nous allons faire le tour de l’île à pied … On nous propose des vélos mais on remarque vite que les chemins de sables sont parfois sillonnés et que les cyclistes sont obligés de pousser leur bicyclette. Mais ils ont l’air si heureux que demain on essayera. Aller on y va ; je sais que si nous marchons doucement et que nous nous baignons nous arriverons sur la côte Ouest à l’heure du coucher de soleil. Tout juste là se pavanent sur des km au sunset des amoureux qui sirotent des verres l’œil rosi par le soleil tombant, le sourire bea et le reggae en fond sonore. La vraie vie! Pas de moto, pas de voiture, pas de bruit, juste celui de musiques et de vagues qui nous bercent.
Hoho ! il va falloir rentrer avant la nuit ! Mais de coquillage en coquillage nous arrivons juste avant la nuit à l’hôtel. Nous allons manger un poisson au Zipbar: excellent, une merveille. A 9h, nous voilà au lit avec notre bouquin et sans même compter un mouton ou deux nos yeux se sont fermés en un clin d’œil…
Si vous souhaitez goûter à l’ambiance paradisiaque des îles Gili, contactez nos experts à Bali !
