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Eric Bruel et le Ladakh : interview d’un trekkeur

Eric Bruel Montagne

De retour de son périple au Ladakh, Eric nous raconte son voyage, ses rencontres, ses plus beaux souvenirs ! 

1) Bonjour Eric, pouvez-vous rapidement vous présenter?

Bonjour, je m’appelle Eric, 44 ans, divorcé et papa de deux petites filles de 8 et 10 ans. Je suis enseignant. J’effectue deux voyages « lointains » par an, dont toujours un tout seul (c’était le cas au Ladakh), un peu pour me retrouver, et un peu aussi parce que j’ai l’impression de m’immerger davantage lorsque je suis seul. Je voyage aussi avec mes filles ; cette année on est parti avec Shanti au Sri Lanka : expérience extraordinaire !

2) Comment avez-vous décidé de partir au Ladakh ?

Il y a plusieurs raisons qui expliquent ma volonté de découvrir cette région. Je cherchais une destination himalayenne (pour le trek) et bouddhiste (pour essayer de ressentir un peu cette philosophie), et mon créneau disponible était pendant l’été. Donc le Ladakh qui est protégé de la mousson par de hautes barrières montagneuses était préférable au Népal. Au final, le choix était parfait.

3) La préparation de ce voyage a-t-elle été compliquée ?

Non, du tout. J’ai pris mon billet d’avion jusqu’à Delhi ; j’ai regardé ensuite les circuits que proposaient Shanti Travel. J’ai contacté d’abord Alice que je connaissais d’un précédent voyage en Inde, qui m’a mis en contact avec Julie (une Ladakhie à l’accent très québécois…) avec qui on a planifié l’itinéraire en fonction de mes attentes. On a pris comme base un circuit « classique » que l’on a modifié ensuite.

Eric Bruel Rouleau de prières

4) Qu’est-ce qui vous a le plus marqué lors de ce trek au Ladakh ?

Les gens ! Leur simplicité, leur gentillesse, leur bonne humeur, leur hospitalité. A part à Leh et dans deux ou trois monastères un peu « touristiques » (ce qui ne signifie pas qu’ils ne soient pas intéressants, bien au contraire) où il existe cette impression que l’on retrouve souvent en Inde où l’occidental est un peu considéré comme « de l’argent sur pattes », ici les gens sont naturellement accueillants et ouverts. Un « djulééééééé !!!! » (Bonjour et merci en ladakhi… Plus le « é » est long et joyeux, plus vous avez des chances de sympathiser), un sourire et il n’est pas rare qu’on vous propose en vous baladant dans les petites ruelles d’un village de partager un thé ladakhi (à tester car le gout est très particulier… On aime… ou pas…).

5) Comment s’est passée la rencontre avec la population locale ?

De belles rencontres. Souvent, les gens ne parlent pas anglais, mais l’échange est là, par les gestes, le regard et les sourires.

Et puis il y a aussi la rencontre avec le guide. Le mien s’appelait Lotus, un étudiant Ladakhi de 21 ans qui finance ses études par ce job d’été. Voyageant seul, on a passé 15 jours de réelle complicité avec des discussions culturelles, religieuses, sociales… et même des discussions plus légères « entre hommes ». Et de bonnes rigolades aussi ! C’était un échange d’une grande richesse. L’échange se poursuit d’ailleurs puisque lorsqu’il est dans son université, nous communiquons via Facebook.

Eric Bruel Ladakh

6) Niveau logement, nourriture, confort, avez-vous été satisfait ?

Complètement satisfait. Dormir sous tente reste dormir sous tente…  Et dans les hotels-guest houses, le confort est très correct. Lors du trek, rien à redire non plus tant l’ingéniosité du cuisinier était grande. Impressionnant ce qu’il était capable de mijoter (par espièglerie, un soir, il m’a fait des frites !). Seule précaution à prendre, la « box » que l’on emporte pour le midi est peut-être un peu juste pour quelqu’un qui a un gros appétit, donc prévoir une ou deux barres céréales en plus.

D’une manière générale, on mange plutôt bien au Ladakh, et même si le dal/riz reste le plat classique, les repas sont finalement assez variés puisque ils arrivent à cultiver pas mal de légumes au bord des rivières.

7) Une photo que vous aimeriez partager avec nos lecteurs ? Pourquoi celle-ci ?

J’ai été charmé (et le mot est faible) par toute cette partie du Ladakh qui fait partie du plateau tibétain. Vous ne descendez jamais en dessous de 4500m d’altitude et les paysages sont à couper le souffle. Grandiose.

8 ) Pour finir, une anecdote particulière à nous raconter ?

Après avoir visité un monastère, j’entraine Lotus mon guide dans les petites ruelles du village. Je le fais systématiquement, et il n’en  comprend d’ailleurs jamais trop l’intérêt. Il n’y a pas de touriste à cet endroit-là. Au détour d’une ruelle, un homme très âgé (vraiment très âgé) nous fait de grands gestes. Mon guide l’interroge, il ne parle pas, il nous fait juste signe de le suivre. Lotus me montre qu’il ne comprend pas. On le suit. Il marche « bizarrement ». A grands pas, et très lentement. On arrive devant une porte, il débusque une grosse clé sous une pierre et il nous ouvre, et on découvre un petit monastère, richement décoré, dont l’une des pièces est sombre et un peu sordide. Fin de la visite. Toujours sans parler, il nous fait encore signe de le suivre. On se dirige vers une falaise… Quelques dizaines de marches, qu’il monte d’une lenteur infinie, le vieil homme est complètement essoufflé. Une petite corniche, une porte. Il l’ouvre, et on se retrouve dans une grotte qui jadis avait dû servir à un ermite. Magique !

Toujours sans un mot, notre vieux guide nous indiquera à renfort de grands gestes la voie pour retrouver notre chemin.

Eric Bruel Lac

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