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Bhoutan : Interview avec un voyageur conquis

Bhoutan dance

Nous rencontrons aujourd’hui Jean-Luc qui a voyagé au Bhoutan au printemps dernier. Quelques mois après la fin de son voyage, il revient pour nous sur les moments forts de sa découverte du pays du Dragon Tonnerre. L’équipe de Shanti Travel le remercie d’avoir bien voulu répondre à nos questions.

 

1/ Bonjour Jean-Luc, pouvez-vous rapidement vous présenter ?

Nous sommes un couple de sexagénaires et nous avons voyagé avec P et H Salvy, un couple d’amis avec qui nous voyageons fréquemment. Je suis pharmacien biologiste à la retraite, Catherine, mon épouse a élevé nos enfants puis a repris des études d’Histoire de l’Art.

Nous habitons l’Auvergne. Nous voyageons beaucoup, sur tous les continents et en Europe aussi ; souvent d’une façon très individuelle. Nous allons souvent en Afrique, beaucoup de safaris, en Asie (Inde, Laos, Cambodge et souvent en Birmanie dont nous sommes tombés amoureux) ou encore en Amérique du Nord et du Sud.

 Bhoutan, Jean Luc et ses amis

2/ Pourquoi avoir choisi le Bhoutan comme destination de voyage ?

Nous avons choisi le Bhoutan comme tous nos voyages : dans ma tête, j’ai quelques images comme le Machu Pichu, le Nid du Tigre, Iguaçu, Uyuni, le Botswana, la migration des gnous, etc. Je lis, je me documente et je prends contact avec, en général, les agences locales qui ont l’habitude d’offrir une qualité supérieure et une attention plus grande à la clientèle que les TO européens.

 

3/ Comment avez-vous préparé ce voyage ?

J’établis un programme que je soumets à tous les candidats puis j’en sélectionne 3 ou 4. Le choix se fait sur le feeling et le prix étant donné que pour comparer j’ai établi un itinéraire type.

 

Bhoutan - Rivière Timphu 

4/ Quel moment de votre voyage au Bhoutan restera le plus mémorable ?

Des moments mémorables au Bhoutan… La plus belle émotion reste le Nid du Tigre. D’autres images : les dzongs, en particulier Trongsa et Punakha. Le chorten de Trashigang, la vision du Jomolhari et j’en passe…

 

5/ Comment s’est passé le contact avec les Bhoutanais et votre guide local ?

Le premier contact avec les Bhoutanais, c’est la rencontre avec Taupo, le guide et Ugyen , le jeune chauffeur, la « dream-team », adorables, ouverts , intelligents et assez caractéristiques, je pense, des Bhoutanais: amoureux de leur pays et de véritables ambassadeurs.

Bhoutan  

6/ Au niveau des logements et de la nourriture, comment cela s’est-il passé ? Pas trop dépaysés ?

Le logement, en général, était de qualité, peu de problèmes. Des endroits charmants comme le Village Lodge à Paro et l’hôtel de Jakkar dont je n’ai pas le nom en tête.

La nourriture est sensiblement la même partout, c’est un peu lassant avec le temps mais on mange toujours abondamment. C’est la répétitivité qui est un peu lassante mais c’est un inconvénient mineur par rapport au voyage extraordinaire qu’on a fait.

 

7/ Les festivals jouent un rôle important dans la vie quotidienne des Bhoutanais, avez-vous eu la chance d’assister à l’un d’entre eux ?

J’avais bâti ce voyage autour de la date du festival de Ura et, effectivement, ce fut un moment clef du voyage, les couleurs, la ferveur, les paillardises, le fait d’être au milieu du peuple de ce petit village du Bhoutan central. Fabuleux !

 

8/ Si je vous demandais de choisir une seule photo de votre voyage, ce serait laquelle et pourquoi ?

Une photo ? C’est difficile de choisir, le Nid du Tigre, le Dzong de Punakha, la danse des Tambourineurs de Dramitsé ?

 Bhoutan

9/ Pour finir, une anecdote particulière à nous raconter ?

Deux anecdotes: la tempête de neige dans le col qui relie Mongar à Jakkar : bloqués avec d’autres voitures à quatre kilomètres du sommet. On s’aperçoit vite que les pneus ne sont pas très adaptés et que les conducteurs ne savent pas conduire sur la neige. Trois heures à pousser, à donner des leçons de conduite à des gens hilares qui ne comprennent pas qu’il ne faut pas accélérer comme un sourd. Les secours arrivent trois heures après sous la forme d’un pick-up porteur de cinq kilos de sel. On finit par arriver à faire monter les voitures sur le sel, les branches de sapin que Pierre coupe avec son Laguiole. Taupo, le guide trouve qu’il est trop dangereux de nous faire monter en voiture. Ugyen conduit le minibus au col et nous attend et nous marchons trois kilomètres dans la neige. Détail marrant, Taupo est en minijupe et le pauvre doit se geler les pieds dans 15 cm de neige fraiche et les jambes nues. Accueil fabuleux à l’hôtel : feu de bois, thé chaud sur le parking, douche bouillante et un des meilleurs repas du séjour au YU Garling à Jakkar.

Eventuellement une anecdote paillarde, sur le mode du tennis barbe quand nous arrivons à Jakkar nous inventons le tennis-phallus. Le premier qui voit un phallus sur une maison compte le point: on joue en 3 sets gagnants !

Si comme Jean Luc vous souhaitez visiter le Bhoutan, faites appel à nos experts voyages: http://www.shantitravel.com/fr/voyage-au-bhoutan/ 

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