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Rencontre avec Dosly, Expert voyage chez Shanti Travel à Bali

A la rencontre des Experts voyage!
Nous avons interviewé Dosly, Expert voyage à l’agence Shanti Travel de Bali. Il nous partage son parcours, sa vision du voyage, sa culture Minangkabau et ses rêves d’aventures… 

Bonjour Dosly, peux-tu te présenter ? Quel est ton rôle chez Shanti Travel ?

Je suis Indonésien, originaire de Sumatra de l’Ouest. J’ai 35 ans, je suis né à Madagascar en 1982. Mon père travaillait à l’Ambassade d’Indonésie, j’ai donc grandi à Antananarivo, en immersion francophone jusqu’à mes 15 ans. Nous vivions dans un immeuble, notre voisinage étaient Malgaches, Français, mais également Indonésiens. De retour dans mon pays, après mes études de relations internationales j’ai travaillé à Jakarta et Indramayu dans l’île de Java pour des projets de centrales thermiques.

J’ai atterri à Bali en 2010 après avoir décroché un travail dans le tourisme pour une entreprise francophone. C’est ce qui me manquait, pouvoir allier travail avec ma passion du voyage. En 2014 j’ai rejoint l’équipe de Shanti Travel, cela faisait un an qu’ils venaient d’ouvrir l’agence locale en Indonésie. Je suis Expert voyage, j’aide les voyageurs à réaliser leurs voyages en Asie. Dans ce métier j’aime cerner ce qui inspire chaque individu, afin de proposer des découvertes, des activités mais également des hébergements qui les contentent. Une fois sur place, je vais les rencontrer et reste à leur disposition 24h/24 par téléphone pendant toute la durée de leur séjour.

Qu’est-ce que le voyage pour toi ?

Voyager pour moi est synonyme d’expériences inédites. Mais surtout de moto. Sentir le vent sur ma peau, s’enfoncer dans les panoramas magnifiques de l’archipel, c’est mon paradis ! Cette passion m’anime depuis que j’ai eu ma première moto à 21 ans. Je partais jusque dans les forêts, j’en oubliais de rentrer chez moi. La moto garée en bord de route, je m’endormais au sol, à la belle étoile … Aujourd’hui, la découverte reste essentielle à mon bien-être.

Avec ma femme, nous tenons à partager cette passion avec nos enfants. Nous avons une moto sur laquelle il est possible de monter à quatre. Le week-end, j’embarque toute la famille, direction l’intérieur des terres ! Bali est réputé pour ses plages mais pas que … Les montagnes sont proches, sur la route nous explorons ensemble villages et rizières. La vie semble y être douce et animée à la fois, on s’y ressource en s’amusant. Pour les trajets plus longs, maintenant qu’il y a les enfants, je ne voyage plus en deux-roues mais quatre !

L’année dernière, pour rendre visite aux grands-parents à Jakarta nous avons parcouru Bali et Java. Ça aurait été dommage de prendre l’avion, je voulais leur faire profiter de la splendeur des îles indonésiennes. L’aînée à 5 ans et le cadet 2 ans, pour les divertir nous faisions des arrêts. Ça leur permet de se dégourdir les jambes, nous en profitions aussi pour bien nous restaurer.

Quels sont les plats indonésiens qui te font sourire quand tu y penses ?

Le nasi goreng, qui veut dire le riz sauté. Ça me fait sourire car à Madagascar on connaît le riz cantonnais que j’adore aussi, aux mêmes saveurs. Comme cuisine régionale, le sate Padang qui sont les brochettes de Padang, la capitale de Minangkabau, sont mes préférées parmi les diverses recettes de brochettes indonésiennes. A Madagascar, les brochettes s’appellent maskita.

Ressens-tu des similitudes entre les culture balinaise et malgache, dont tu es issu ?

A mon agréable surprise, on trouve plusieurs similitudes entre nos deux cultures, y compris dans le vocabulaire. Bulan, chez nous c’est la lune, là-bas c’est volana. Tangan veut dire « main » en indonésien, tandis qu’en malgache c’est tanana. Il paraît que les ancêtres des Malgaches sont les Dayaks d’Indonésie. De caractère, je dirais qu’ils sont moitié français, moitié asiatiques. Ils ont une forte volonté, et font très attention à ce que leurs agissements n’affectent pas l’autre.

Peux-tu nous raconter d’autres aspects de la culture Minangkabau ?

Mes deux parents sont en effet issus du groupe-ethnique Minangkabau, la plus grande société matrilinéaire du monde : mon père vient de Bukitinggi et ma mère de Pekanbaru. Mais dans ma famille nous ne suivons plus vraiment ces traditions, où normalement les femmes obtiennent la plus grosse part de l’héritage parental, plus importante que les hommes. Côté mariage, j’ai moi-même épousé une femme de Sumatra de l’Ouest.

Si nous avions suivi notre coutume régionale où la famille de la femme doit « acheter » l’homme avec un dot, je me serais vu offrir une voiture. J’ai refusé. A mes yeux, le fait que les parents de mon épouse m’aient accordé la main de leur fille est déjà plus qu’honorant ! Mis à part ça, contrairement à la plupart des hommes patriarques en Indonésie qui refuseraient de faire le ménage … moi j’adore ça, je passe mon temps à nettoyer chez nous, toute les pièces de la maison !

Si tu pouvais voyager pendant un an … ?

Je partirais faire le tour de l’archipel indonésien à moto, et ensuite le tour de l’Europe, des contrées qui me font rêver aussi …

Ils ont voyagé avec notre agence de voyage en Asie Shanti Travel

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